Lviv capitale de la Galicie.
Lviv, deuxième et dernière étape de mon séjour en Ukraine
Cette ville est simplement magnifique et rappelle Cracovie et même par certains côté Vienne.
Le rynok, la place du marché, sur laquelle j'habitais.
Porte du musée historique de Lviv que malheureusement je n'ai pas visité.
Digicode
Esplanade de la Liberté
Opéra
Nous étions peu avant une élection et de nombreux partis manifestaient. Certains en rouge comme ici, d'autre arboraient les couleurs nationales.
Les petits véhicules en plastiques étaient à louer et à la disposition d'enfants qui se baladaient avec accompagnés de leurs parents sur l'esplanade.
Des bancs sur lesquels il fit bon ne rien faire ;-)
Chevtchenko
Rue Doroshenka
J'aime entrer dans les immeubles et regarder. Quelque fois on a des surprises et d'autres fois non. ;)
Au bout de la rue se trouvait un restaurant ukrainien, Sim Porosyat (Les 7 petits cochons) où je déjeunai.
Mon plat une escalope kiévienne et des frites (qu'il faut commander à part)
Un monuments à la souffrance des Ukrainiens (à cause du communisme, fascime, des Polonais?? je n'ai pas compris)
Hôtel Dnistr, la prochaine fois je dormirai là.
L'université
Les lions, emblème de Lviv
Ivan Franko
Cet immeuble avait dû être fastueux fut un temps.
Do Mercedeciv (vers les Mercedes)
Caserne de pompiers
Jolie porte en montant sur la colline du Vesoki zamok. Elle surplombe Lviv et on peu avoir un panorama. Enfin surtout en hiver. ;-)
L'ascension
Je me suis demandé si quelqu'un avait encore la clef du cadenas rouillé.
Au sommet de la colline, le drapeau ukrainien flotte.
Il ne reste rien d'autre que le nom du vieux château.
En descendant vue sur la mairie.
Chevtchenko
Retour au Rynok
Je m'arretai dans une Konditorei pour dîner, écrire mes cartes postales et ce lustre me fit penser à celui de mes grands-parents
De retour à la maison, fourbue, je goûtai ce chokolat.
La texture était surprenante, aérée. Plus tard j'achetai du chocolat "occidental" au même aspect. Cela ne m'a pas beaucoup plu pour dire la vérité.
Un autre jour commence. Et voilà le hall de "mon" immeuble.
La matinée fut consacrée à l'achat du billet de train Lviv-Varsovie pour le lendemain.
Ce ne fut pas une mince affaire. A Kiev, j'avais déjà tenté et échoué dans cette entreprise. Je m'étais rendue à la gare centrale de Kiev, avait attendue longtemps dans une file avec un papier où j'avais maladroitement écrit en cyrillique les horaires du train demandé et l'avait tendu à la guichetière. Laquelle m'avait brusquement renvoyée dans une autre file menant à la caisse "Internationale". Je m'y rends et me trouve après avoir attendu longtemps devant une guichetière vautrée, prenant avec nonchalance mon petit papier et me disant:
"wzeqwzewzsew Kiev"
- euh?? Je réponds en anglais ou en polonais que je sais que je suis à KieV
"wszwsurwszu Lviv"
-euh???
"wszwsurwszu Lviv"
Ayant compris que niémoujna voulait dire "pas possible" (ça sert pour une fois de parler polonais on fait des rapprochements). je dis
"Bilet niémoujna?"
"Niet, wszwsurwszu Lviv"
Sur ce la guichetière m'avait rendu mon papier et j'avais quitté la gare un peu dépitée tout de même. Ne parlant pas russe je n'étais pas capable de comprendre la raison du pourquoi et me sentais assez démunie.
Mais désormais j'étais à Lviv et là, acheter un billet serait facile.
Eh bien non.
La gare étant loin du centre ville où je rôdais, je décidai de passer par une agence de la SNCF ukrainienne.
Voilà à quoi ressemblait l'agence en question.
Je refis la queue, longtemps (30 mins pour 2 personnes devant moi), me trompais de guichet, refis la queue encore longtemps. Heureusement que je pense qu'attendre participe au bonheur surtout en vacances...^-^
Et là la guichetière ukrainophone et non vautrée sur son bureau me dit:
"Je ne peux pas vous vendre de billet pour ce train".
(Le polonais étant proche de l'ukrainien, nous nous comprenions plus facilement que si elle avait été russophone).
Je demande pourquoi.
Elle me répond que Przemysl (première correspondance juste après la frontière), Cracovie et Varsovie sont en Pologne et qu'elle ne peut vendre de billets pour les trains polonais.
Oui et? Lviv est en Ukraine, je peux acheter un billet pour Przemysl (prononcer Pjèméssle) et ensuite je me débrouille.
Oui mais pour cela, il vaut mieux aller à la gare.
Et elle m'explique comment rallier la gare et pour me consoler je me dis que je connaitrais le chemin comme ça, moi dont le train partait à 07h20 le lendemain...
Me voilà donc sur le chemin de la gare. Je commençais à douter pouvoir sortir d'Ukraine par voie ferrée.
Le seul bâtiment socréaliste que j'ai vu à Lviv. Il y en a peut-être plus en périphérie.
La gare atteinte après 1h de marche.
A la gare on ne me refusa pas de me vendre un billet pour Przemysl. Je fus soulagée et partis avec mon billet comme s'il était un sésame qui ouvrait les portes du paradis.
Voilà la raison pour laquelle il fallait attendre si longtemps. La guichetière doit écrire les billets à la main et utilise des tampons et diu papiers carbonne pour faire les copies.
La faim accompagna le soulagement.
Il y a un restaurant à la gare de Lviv que je m'empressai de tester.
Mon plat choisi au hasard (j'aime ne rien comprendre aux menus ;-) ) et une bière lvivskie, excellente.
Elsa repue.
Un peu d'art nouveau.
Je consacrai l'après midi à visiter le grand cimetière de Lviv.
Entrée du cimetière
Le poète national ukrainien Ivan Franko est enterré là.
Tombes mémorielles polonaises (à gauche) et ukrainiennes de la guerre de 1918-19
Mémorial polonais
Des Français étaient là aussi.
La colonne appartient au mémorial ukrainien
Le sens du détail de cette statue m'a plu.
De retour dans le centre ville.
Certains tramways arboraient les motifs traditionnels
Le Train 51 est le mien
En attendant de pouvoir descendre du train à Przemysl, je me portraiture