Fin et suite
J'ai envie de me remettre à bloguer.
Mais ce blog appartient à un autre temps de ma vie.
Que les volontaires me suivent sur
www.gateausouscerise.canalblog.com
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Salut à tous !
Je vous propose, comme dernier billet de l'année, de visionner une vidéo du dernier chant du concert de ma nouvelle chorale, les Chœurs Elisabeth Brasseur.
C'est une belle chanson qui terminait un concert poignant dans une église magnifique (St Etienne du Mont), Oratorio composé par Pierre Cholley pour accompagner la lecture d'un texte écit par un membre du Sonderkommando et retrouvé par les Soviétiques à la libération d'Auschwitz-Birkenau.
A Zumer Lid (cliquez :) )
Sur ce, je vous souhaite un très bon réveillon et vous dis à l'année prochaine !
Bonjour à tous !
Cette année parmi les cadeaux de Noël se trouvait un billet de train A/R Paris Nord - Rang du Fliers pour me permettre de passer l'après-midi du 26 décembre à la mer.
J'avais déjà découvert Berck lors de mon excursion d'anniversaire en juillet. La plage, son paysage, son ambiance m'avaient beaucoup plu et permis de renouer, après des années d'abstinence, avec les bains de mer.
Je dois avouer que la plage des Aresquiers de ma jeunesse semble bien palotte à côté de Berck.
Je rêve même d'y acheter un petit pied à terre dès que mes finances me le permettront, donc à l'horizon 2020.
Je me promenai sur la plage où la mer était encore assez haute avant de me décider à aller manger.
Aucune baraque à frites n'étant ouverte, scandale !, je me décidai finalement à prendre des moules-frites dans une brasserie.
Nous sommes en décembre, mois en "R" donc d'huîtres, ce ne fut pas les meilleures moules de ma vie même si l'accompagnement était bon, lui. :)
Voilà ce qui arrive quand on ne choisit pas des aliments de saison !
Je mis une option sur une glace (la brasserie fait aussi glacier artisanal) et en attendant repartis me promener.
Je me suis assise dans le sable, ai fait le bilan de l'année 2015, ai relu des passages d'un livre écrit par le Père Guy Gilbert sur le temps de vivre et ai admiré le spectacle de la mer qui reculait, les Kite-surfers qui prenaient possession de la plage, ai essayé d'amadouer des chiens qui passaient par là, sans trop de succès je dois avouer.
Très vite il s'avéra qu'il serait nécessaire de bien faire le plein d'air frais et d'espace tant l'après-midi allait me paraître trop courte...
Déjà 17h approchait et avec elle l'heure de prendre le train retour... hélas, toutes les bonnes choses ont une fin.
Je suis encore sous le charme de cette après-midi 24h après. :)
Bonnes fêtes à toutes et tous !
Le Fils de Saul (Saul fia) de Laszlo Nemes
J'ai beaucoup aimé ce film vraiment puissant qui prend aux tripes et donne l'impression que la machine destructice va sortir de l'écran et engloutir également le spectateur. Mais il y a plus fort qu'elle : un homme commettant au nom de l'Humanité un acte de résistance inouï : offrir à son fils (ou au garçon qu'il pense être son fils) un enterrement digne. Seuls les humains honorent leurs morts.
Le personnage principal est filmé durant presque tout le film en gros plan. Le résultat est stupéfiant car recentre ainsi l'humanité sur Saul et certains de ses compagnons. Cette façon de faire détruit ce que les nazis avaient voulu créer. En effet, si le film avait été filmé à l'aide de grands angles, on aurait peut-être (et encore, le spectateur sachant ce qui se trame derrière Saul) eu une idée plus globale du fonctionnement des crématoires et chambres à gaz, mais les détenus seraient devenus des créatures interchangeables, déshumanisés, des "Stücke". Or ce n'est pas un film sur Auschwitz ni sur son fonctionnement mais sur ce que les gens y vivaient.
C'est comme si en racontant à coup de chiffres globaux, l'ensemble de la machine d'extermination nazie, on en oubliait ce que les victimes y vivaient concrètement. Comme s'il était plus facile de dire avec distance que 6 millions de personnes furent assassinées à Auschwitz-Birkenau que de voir le calvaire d'une seule d'entre elles.
Nemes remet l'humanité à sa place et rend aux bourreaux ce qui est aux bourreaux.
Bonjour à tous !
Cette année, j'ai occupé mes journées du patrimoine à me promener en forêt de Fontainebleau. Eaux de Paris, la société qui gère la distribution de l'eau dans la capitale, organise via son service de promotion, de nombreux événements : rando, conférences, visites guidées de Paris et des environs, tous sur le thème de l'eau bien entendu.
Cette balade commença en gare de Thomery pour se terminer à Fontainebleau. Nous étions une quarantaine accompagnés d'une jeune guide dont la mission était de nous parler de la relation de l'eau et de la forêt.
Notre première halte eut lieu autour de cette crique
Ce serait près de cette mare que, jadis, le Roi alors qu'il cherchait son chien, Bléau, égaré dans la forêt, aperçut une nymphe dont il tomba éperdument et instantanément amoureux. Il tenta de s'approcher mais la nymphe s'enfuit aussitôt et à jamais... Le Roi finit par retrouver son chien s'abreuvant à une source non loin. Cet épisode fut donc à l'origine du nom de la ville toute proche : Fontainebleau.
Quant à nous, nous ne vîmes pas de nymphe et continuâmes notre chemin vers l'Aqueduc de la Vanne que voici :
Cet aqueduc, construit de 1866 à 1874 par Eugène Belgrand, est l'un des aqueducs qui alimentent Paris en eau potable. Il relie la Vanne, affluent de l'Yonne, aux réservoirs de L'Haÿ les Roses (Val de Marne).
Nous suivîmes cet aqueduc quelque temps.
Lorsque l'aqueduc s'enfonce dans la colline, on trouve un regard qui permet de vérifier que tout va bien dans les canalisations.
Cela n'a l'air de rien mais à ce moment de la promenade, nous étions en pleine ascencion d'une "montagne"
d'où nous eûmes une vue sur Fontainebleau et son château.
Et nous terminâmes en traversant le parc du château
Bien sûr je planifie dans les jours prochains une nouvelle visite du château de Fontainebleau, visité pour la dernière fois en mars 2010. Le temps passe vite...
Si vous voulez en savoir plus sur Eau de Paris, c'est par ici, pour leur programmation culturelle c'est par là.
Bonne journée à tous !
:-)
Il y a de cela quelques semaines, j'ai renoué avec mon passe-temps de visiter des châteaux. Mon ami Sébastien, ne revenant toujours pas du Canada, je me suis lancée seule à l'assaut d'un château dont j'avais entendu parler à sa réouverture au public en 2013 :
le château de Champs.
Ce château est un peu difficile d'accès depuis chez moi et j'ai passé autant de temps à l'atteindre qu'à le visiter mais il en valait le coup. Après de longues minutes en métro/RER et bus, j'ai eu l'impression de découvrir un petit joyau caché dans son petit village de banlieue aux allures campagnardes.
Comme vous pouvez le voir sur ce plan, le château se trouve au milieu d'un grand parc qu'il devrait être agréable d'arpenter au printemps ou en été.
(Par ailleurs pourquoi dit-on AU printemps mais EN été/automne/hiver ?).
Le temps ne s'y prêtant pas et n'ayant qu'une paire d'heures pour découvrir cette merveille, je me suis concentrée sur le château, seul.
Construit entre 1703 et 1707 par Jean-Baptiste Bullet de Champlain, le château passa de main en main jusqu'à la Révolution et fut la demeure de personnes plus ou moins illustres comme, de 1757 à 1759, la marquise de Pompadour. Il est connu pour les chinoiseries installées sur la demande de Louis-César de la Vallière.
A la Révolution, le domaine fut saisi et le mobilier, vendu. De nouveau le château changea de propriétaire avant de tomber, en 1895, dans les mains d'un certain Louis Cahen d'Anvers, un banquier passionné par le XVIIIè siècle qui entreprit de redonner au château son aspect quasi originel tout en le modernisant.
En 1935, Charles Cahen d'Anvers, fils du précédent, donne Champs à l'État qui l'utilisera de 1939 à 1974 pour la réception de chefs d'État étrangers.
Désormais, le château est ouvert au public.
J'aimerais vous transmettre l'enthousiasme que j'ai ressenti lors de la visite de ce splendide château.
Je m'attendais à visiter une sorte de musée de la diplomatie. Il n'en fut rien mais arpenter les pièces les plus délicieuses les unes que les autres de ce bâtiment fut une grande source de plaisir.
Pour éviter un groupe, je commençai ma visite à l'étage et y montai par cet escalier d'honneur. J'y étais seule et tout semblait m'appartenir. :-)
La première pièce visitée fut le salon de musique aménagé par les Cahen d'Anvers dont vous voyez les portraits sur les chevalets ce qui serait une preuve de leur rang social.
Les moulures de cette salle montrent clairement son affectation.
Des fenêtres de cette pièce, j'avais une charmante vue sur les jardins à la française du parc.
Jouxtant le salon de musique : la chambre bleue que j'adopterais avec plaisir. J'aime le lit en alcôve où l'on se sent protégé et la couleur délicate des boiseries,
et un cabinet de toilette qui semble adorable.
La chambre d'honneur.
Le salon d'angle, ancienne chambre à coucher transformée en bureau par Cahen d'Anvers. Un bijou.
Par le couloir on a accès à une luxueuse salle de bain
Champs ayant été modernisé, les panels sont sous forme de tablette interactive. ouah ! :-) Et les murs sont recouverts par des tapisseries d'Aubusson.
La salle à manger qui est "un exemple précoce de pièce utilisée à ce seul usage" d'après le prospectus de visite.
Et l'office.
La salle à manger des enfants qui rappelle les mœurs bourgeoises de ne pas partager son repas avec sa progéniture.
Je ne critique pas, hein, tout dépend de l'âge des enfants.
Et cette disgression nous mène au joyau de ce bijou de château :
Le salon chinois.
Les chinoiseries représentent un Extrême-Orient imaginaire et tant à la mode au XVIIIè...
Je vous laisse admirer cette œuvre de Christophe Huet, réalisée en 1748.
Et parce que le château fut doté du confort moderne au XIXè:
chauffage au sol ?
Et le cabinet camaïeu comme nouvel exemple de chinoiseries avant de nous aventurer dans le parc.
Je reviendrai à la belle saison pour pouvoir apprécier le parc et visiter à loisir l'ensemble du domaine.
La balade se termina au café du village à écrire des cartes postales en buvant un réconfortant chocolat chaud.
Pour plus d'infos, vous pouvez vous rendre ici :
Bonne journée ! :-)
Bonjour à tou(te)s !
Cela fait des mois que j'ai abandonné ce blog qui fut pendant quelques années un hobby drôle. Après un sursaut de quelques mois l'année dernière, j'ai de nouveau arrêté d'écrire. Effet FB ? Perte d'inspiration ? Un peu des deux, je pense. Et toujours publier des promenades dans la ville de Paris m'ennuie.
Mais, !, j'ai tout de même du mal à le lâcher. Donc vais me remettre de ce pas à raconter ce qui m'arrive dans cette vie/ville. Avec un but précis : 2 posts minimum par mois. Cela devrait être possible et ne semble pas trop ambitieux. :-)
J'espère que votre année a bien commencé !
Après ce long hiatus, il était temps que je reprenne le fil du récit de mon week-end d'anniversaire nordiste.
Le dimanche 20 juillet, je me suis levée et ai pris mon premier selfie de ma nouvelle année. Auparavant je disais autoportrait mais il paraît que la terminologie a changé avec le centenaire de la guerre de 14...
le programme de la journée était bien établi :
promenade à Malo sur la jetée et à la recherche de villas puis repas et enfin vagabondage dans les dunes autour des bunkers (mais ce sera pour un prochain billet "Aprèm à Zuydcoote").
Aujourd'hui nous nous contenterons de la digue de Malo, arpentée sous la pluie ...
La digue est une large bande longeant la plage qui permet à tous de s'y promener sans le désagrément causé par le sable. Je pense qu'elle a été construite à la fin du XIXès début du XXè pour que les dames de la "bonne société" (si tant est qu'il y en ait une mauvaise) puissent se promener et sentir l'air marin sans abîmer leurs robes...
On peut les imaginer déambulant ici.
Je me réjouissais d'être en pantalon et en blouson.
En tant que petite Sudiste, je me demandais que faisait la pluie là. Je commençai même à craindre pour mes projets de l'après-midi.
Les maisons étaient souvent dotées de larges fenêtres : à cause du manque de soleil ?
Cette petite maison avec la colonne à l'angle aurait été une belle maison de sorcières.
Les maisons se succédaient et étaient toutes très exotiques pour la Sudiste que je suis.
Le poste de secours de Malo.
Les larges fenêtres suggérant un manque de lumière.
La pluie s'intensifiait.
:-(
Je n'allais pas jusqu'à regretter les 35°C subis au Havre en 2013 mais quand même, moins d'eau aurait été apprécié.
la mer était loin, loin. Il était temps de manger.
Comme c'était mon anniversaire, je voulais vraiment me faire plaisir.
J'avais envie de moules-frites avec vue.
Happy 35th Elsa ! ♥♥♥
La suite de mes aventures nordistes avec l'aprèm à Zuydcoote !
Bonne journée meine liebe ! :-)
Revenons à Dunkerque pour la suite de mes aventures nordistes.
:-)
Une fois ma flânerie urbaine terminée et des conseils de visite de la part des autres participants emmagasinés, je décidai de me promener dans le quartier des îlots rouges, construit juste après la guerre pour reloger au plus vite la population dunkerquoise.
Le beffroi vu de la place Charles Valentin, devant la mairie.
Les îlots rouges sont au nombre de 5 et comprennent 226 logements individuels ou collectifs, 26 boutiques et 30 garages.
Pour avoir une idée plus complète sur ce lotissement, je vous invite à lire cet article de la Voix du Nord.
Je m'approche du but :-)
La fausse "tour du menteur" veille.
Les briques peuvent être de différentes couleurs. J'aime la vitrine de la cage d'escalier.
Un snack que j'aurais bien testé, juste à cause de son nom. :-)
Un peu plus loin sur la route de Malo, je trouvai attachante cette feuille.
Voilà de l'info !
Un peu d'art contemporrain méconnu
Vue du balcon de ma chambre. La mer est de l'autre côté.
Je passai la soirée à bouquiner sur la plage en mangeant des frites. Pour plus profiter du moment et mieux rêvasser, j'avais laissé Nestor à l'hôtel.
Bientôt je vous emmènerai à Malo et Zuydcoote.
:-)
Bonne soirée !