La nouvelle Elsa, la genèse
J'aurais pu donner un titre à rallonge, moi qui les aime tant, à ce billet car ce qui eut tout l'air d'un désastre à 1h30 du matin mardi 29, m'apparaît désormais comme l'une des meilleures décisions capillaires du moment.
Tout commença par une discussion endiablée entre une hôte canadienne et moi-même sur la Jamaïque, les échange d'étudiants, Erasmus, le vaudou... et je crois bien que le Vaudou a influencé ma décision de lui demander de me couper les cheveux à minuit une fois que mon hôte m'eut raconté qu'elle servait de coiffeuse à ses amies.
Aller chez le coiffeur n'a jamais été mon fort et ma dernière visite (le passage des cheveux à la taille aux cheveux à l'épaule) en avril 2006 fut une épreuve, c'est pourquoi l'idée de me faire couper les cheveux par mon hôte me plut.
Seulement, car il y a un seulement. Rien ne se passa comme prévu. J'avais mes cheveux (mouillés) à mi-dos et je les voulais à l'épaule. On fit des plans sur un papier et il fut question d'une organisation américaine, Locks of Love, dont le but est de collecter des cheveux réunis en couette afin d'élaborer des perruques pour des personnes ayant subi une chimiothérapie et de ce fait chauves. Si vous voulez en savoir plus, c'est par ici (en anglais).
Mon hôte me fit une natte de longueur suffisante pour faire un don (je fus et je suis toujours enchantée par l'idée de donner mes cheveux). Le résultat fut que la coupe fut beaucoup plus importante que prévu et j'eus très peur de ressembler à un caniche ou un mouton. (De 18 à 22 ans j'avais mes cheveux au menton et mon air de mouton m'avait convaincue de les laisser pousser). Mon hôte était mortifiée et je passai la nuit à faire des cauchemars en tirant sur mes cheveux. Hahahaha :)
Mais maintenant, je ne regrette rien. Mieux, je compte entretenir cette coupe. :) Et très prochainement j'enverrai ma natte coupée qui trône sur mon bureau en Floride.
:)