Un petit aperçu de Dunkerque
Alors comme je vous le disais dans un précédent message, cette année, mon anniversaire m'a menée dans le Nord (le vrai ,hein, pas Lyon ! ;-) ) Cette année, je suis allée à Dunkerque. :-)
Choisir une destination d'anniversaire fut une tâche compliquée, l'inspiration ne venait pas, de plus, le souvenir de 2013 planait. Comment allais-je faire aussi bien ?
Quelle ville pouvait rivaliser avec Le Havre ? avec Perret ? avec des frites sur la plage ?
mmmmmh, le doute m'étreignait.
Mais il me fallait faire confiance à mon instinct.
Un samedi, je me suis retrouvée dans un bar du XVIIè, à taper le carton et, en fond musical, un CD d'Alain Souchon essayait de se faire entendre derrière nos conversations.
Le soir même, je trouvai, quel miracle !, des billets pas chers pour Dunkerque et un hôtel assez abordable.
Et c'est comme cela que le 19 juillet à 11h05, je descendis du train à Dunkerque.
J'avais réservé une place auprès de l'office du tourisme pour une flânerie urbaine avec une habitante du quartier "Neptune". Cette balade était prévue à 15h. Le reste du temps restait donc dévolu à une modeste découverte du centre ville et à déjeuner, il se faisait faim.
La Gare. Bof.
Ma toute première vision de Dunkerque
Que de briques ! Et des anciennes enseignes placardées sur les murs.
Comme dans un film, une fois arrivée au pied du beffroi, j'appris qu'un concert de carillon allait être donné avec une retransmission sur grand écran du carillonneur à l'œuvre.
Il s'agissait de l'un des concerts du festival transfrontalier de carillons et le répertoire de ce concert-ci était des chansons folkloriques françaises.
J'en ai écouté deux ou trois, me suis lassée et suis partie à la recherche de mon déjeuner.
J'avais envie de poulet.
Une fois une cuisse de poulet et des pommes de terres rôties achetées chez le rôtisseur, je me fixais dans un petit parc et mangeais accompagnée de ce que je pris pour une mouette vraiment grosse et qui s'avèra être, après recherche, un goéland.
Ah ces Parisiens, ils y connaissent que dalle en ornithologie, passés les pigeons et les corbeaux, ils sont perdus ?!! pfff
Evidemment le volatile en voulait à ma pitance que je dûs défendre bec et ongles ! Pas farouche même les gestes agressifs accompagnés de pchittt lui donnaient envie de se rapprocher du butin tant convoité.
Une fois le déjeuner passé, je revins sur la place du marché, rendre hommage à Jean Bart qui sauva la France de la famine en liquidant les Hollandais à la bataille de Texel. Hollandais qui s'emparaient outrageusement des bâteaux venant de Pologne et de Russie, remplis du grain qui devait nourrir les Français affamés ...
Je fais ma docte là mais au moment de la photo, je n'en savais encore rien.
La place du marché avec la tour du Reuze à droite et celle de l'Hôtel de Ville à gauche.
La tour du Reuze un peu décatie devait être, jadis, un objet de prestige.
Je me redirigeai vers le beffroi au sommet duquel j'allais passer de longues minutes.
Une fois au sommet, les cloches se mirent à sonner. Le bâtiment tremblait et même une fois qu'elles se furent tues, il était possible de sentir les vibrations des sons devenus inaudibles....
Le carillon.
J'adore regarder les villes d'en haut.
Ce bâteau bleu et blanc, le Princess Elizabeth, aurait participé à l'opération "Dynamo" en 1940.
A 15h je redescendis de ma tour pour participer à une flânerie urbaine dans le quartier Neptune, que je vous présenterai ultérieurement !
Bonne journée !
:-)