Miscellanées de Kiev I - Rodina Mat- Krechtchatyk-Maïdan
Le Dniepr vu du ciel
Métro Arselnalna
Dans le Parc Marinski, on danse le swing à la nuit tombée
Immeuble de mon hôte
Le premier jour fut consacré à la recherche de Rodina Mat, la mère de la Nation, statue de Titane de 62m de haut célébrant la victoire sur le fascime.
Rodina Mat fait partie du Musée de la Grande Guerre Patriotique que je n'ai pas visité et on peut monter dans sa tête.
Le plateau devant le musée est un jardin réaliste socialiste et des hauts parleurs diffusent des chants (je suppose militaires) des chœurs de l'Armée Rouge.
Il faut savoir que j'ai fait le circuit à l'envers, on commence en réalité par traverser un tunnel célébrant la combativité des travailleurs lequel tunnel débouche sur l'esplanade dominée par Rodina Mat. L'effet d'écrasement est garanti.
A ma sortie (entrée réelle) du tunnel, on apercevait les dômes dorés de la Laure (ici basse) des Catacombes. (Kiévo Petcherska Lavra).
C'est un complexe de monastères orthodoxes simplement magnifiques.
Entrée de la Laure haute
Monument à la mémoire des victimes de la famine de 1932-33 (Holodomor) orchestrée par Staline
Intérieur de la tour de la salle Mémorielle. Tous les documents étant en russe ou ukrainien, je ne suis pas restée longtemps. Mais des livres sont à la disposition de tous avec la liste des noms des victimes par région et village.
De derrière la tour nous avions un beau panorama et les promeneurs étaient nombreux.
Je rejoignis les quais du Dniepr pour mon premier contact avec le métro kiévien à la station "Dnipro"
A la place des tickets on reçoit des jetons pour 1,7 grivnas (UAH) (0,14€).
Et on doit le jeter dans le tourniquet avant d'entrer dans le métro.
Le métro devint mon moyen de transport favori bien que les stations fussent relativement peu nombreuses comparées à Paris et assez éloignées les unes des autres. Il est facile d'utilisation. Prendre les bus était bien plus compliqué. Si les grands bus et les trolleys disposaient d'affiches indiquant l'itinéraires, ce n'était pas le cas pour les marchroutki, ces minibus qui s'arrêtent à la demande seulement. Ainsi, il faut être accompagné, connaître le chemin (et la ville) et savoir dire au conducteur qu'on voulait descendre là. Les fois où je les ai utilisées, je devais me munir d'un plan et descendais avec un des voyageurs lorsque l'endroit semblait correspondre à ma destination. Ce qui était souvent le cas, mais ce n'était pas très agréable. Ainsi le métro me garantissait un voyage sans encombres. :)
Les stations (surtout au centre ville) étaient très profondes. Il fallait de longues minutes en escalator pour atteindre la sortie. Il n'était pas rare de voir les gens s'asseoir sur les marches de l'escalator pour lire le journal en attendant... et pourtant les escalators sont deux fois plus rapides qu'à Paris.
A la sortie de la station Teatralna, je découvris le centre ville
Je m'arrêtai à une terrasse pour déjeuner
Le centre de Kiev est truffé d'immeuble bourgeois très jolis.
En descendant quelques rues on tombe sur le Krechtchatyk, une artère réaliste socialiste reliant la place de l'Indépendance (Maïdan Niezalejnosti) à la place Léon Tolstoï.
A un bout de Krechtchatyk se trouve la place de l'Indépendance. Un joyau socréaliste et lieu de la Révolution orange de 2004.
Sur la place de l'Indépendance, qui est immense, on peut trouver des objets touristiques, de l'art, une poste, des glaces au citron peu onéreuses et bonnes et admirer le style architectural évidemment. Il y a également de nombreuse fontaines.
Bonne journée