"Mais oui, Monsieur, je suis une machine!"
avait dit ma collègue à un assuré s'étonnant que les trois personnes qu'il avait eues au téléphone répondaient toujours de la même façon à toujours la même question et lui disant qu'il se sentait devant une machine.
Eh bien figurez-vous que même pour nos collègues nous sommes des machines! C'est la dure réalité de la vie. Pour des raisons d'agrandissement de plateaux, on nous a fait migrer (nous = mes collègues du même département et moi-mêem) du premier étage au rez-de-chaussée. Seulement au rez-de-chaussée, nous avons, certes du matériel flambant neuf, des écrans rectangulaires qui peuvent se balancer à droite et à gauche (C'est trop la classe, je sais) et des claviers supers ergonomiques qui ne font pas de bruit quand on tape dessus. On fait envie, hein.
Sauf que, nos affaires sont au premier. Ok passe encore car depuis qu'on occupe aussi le deuxième, on a l'habitude de bouger.
Il n'y a pas de badgeuse, il faut monter. Ok puisque de toutes façons, nos affaires sont au premier.
Il n'y a pas d'imprimante. Bon on ne s'en sert pas a priori (sauf les étudiants...).
Il y a peu d'installation anti-bruit, oui mais on est déjà sourd.
Et, cerise sur le gâteau:
Nous n'avons pas de fontaine. Là aussi il faut monter.
Le chargé est une machine qui n'a pas besoin de boire.
On s'est tous plaints, ce problème sera, je l'espère résolu très vite. Mais je trouve fantastique que pour que la direction, enfin pour qu'"ils" jugent le lieu prêt à recevoir un département de travailleurs parlant tout le temps, il faille seulement y avoir de bons ordinateurs bien modernes et des machines pour les utiliser...